jeudi 14 mars 2013

Pas de Champs-Elysées pour les anti-mariage pour tous.

Souce: Têtu.com



La préfecture de police de Paris (PP) et les opposants au mariage homosexuel, qui souhaitaient manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, ce qui leur a été refusé, ne sont toujours pas tombés d'accord sur un autre lieu de rassemblement.

La préfecture de police de Paris (PP) et les opposants au mariage des couples homosexuels dont Frigide barjot (photo), qui souhaitaient manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, ce qui leur a été refusé, ne sont toujours pas tombés d'accord sur un autre lieu de rassemblement.
La PP a expliqué dans un communiqué avoir prévenu les organisateurs dès le 22 février, soit deux jours après avoir reçu la demande de manifestation, de «l'impossibilité pour des raison impérieuses d'ordre public, de se rassembler» sur les Champs-Elysées et à la place de la Concorde comme le souhaitaient les organisateurs.
Plan vigipirate
Selon la PP, «la proximité géographique de plusieurs institutions sensibles» combinée au plan vigipirate «rouge renforcé» exclut «la tenue de toute manifestation revendicative» dans cette zone.
Lors de la dernière réunion, mardi, les organisateurs ont de nouveau fait savoir à la PP qu'ils n'étaient pas d'accord avec les parcours alternatifs proposés et qu'ils maintenaient leur «appel initial» à se rassembler sur les Champs-Elysées, «ce qui ne peut être accepté», selon la PP. Tout en expliquant rester «ouverte au dialogue», elle a toutefois prévenu très clairement que les participants «ne pourront pas», quoi qu'il arrive «emprunter un itinéraire passant par les Champs-Elysées.»

Malgré plusieurs réunions depuis entre les représentants du collectif du «Mariage pour tous» et la PP, n'ont pas permis de faire évoluer la situation.
Autre parcours refusé
«Oui c'est vrai nous ne sommes pas d'accord», a confirmé à l'AFP Frigide Barjot, porte-parole du collectif contre le mariage pour tous. «Mais nous avons proposé dans un esprit de conciliation, en tenant compte de leurs observations et des difficultés à manifester près des lieux de pouvoir, d'autres parcours. Nous avons notamment proposé de bifurquer sur les Invalides à hauteur du Grand Palais. Ce qui n'a pas été accepté. Mais nous allons continuer à dialoguer», a-t-elle assuré.

vendredi 8 mars 2013

Selon une étude britannique, les couples gays font de bons parents.

Source: Yagg.com



Au Royaume-Uni, près de 4000 enfants auraient besoin d'être adopté-e-s tous les ans, auquel-le-s il faut ajouter environ 9000 enfants en recherche d'un foyer d'accueil. Les couples de même sexe peuvent adopter depuis 2005, mais ils ne représentent qu'un très faible pourcentage de familles adoptantes. Pendant une semaine (du 4 au 10 mars), New Family Social, un réseau d'adoptant-e-s et d'accueillant-e-s, organise la LGBT adoption and fostering week, une série d'événements dans tout le pays pour sensibiliser à l'homoparentalité. Le message est simple: le pays manque de parents, les personnes LGBT sont dans une position idéale pour offrir à un enfant (ou à plusieurs enfants) un foyer stable et aimant.
C'est dans ce contexte que la British Association of Adoption and Fostering (BAAF) vient de publier une étude réalisée par des chercheuses et chercheurs du Centre de recherches sur la famille de l'Université de Cambridge auprès de familles adoptives. Alors que la plupart des études sur l'homoparentalité portent sur des enfants né-e-s de relations hétérosexuelles antérieures ou se limitent aux mères lesbiennes, celle-ci – la première de ce type au Royaume-Uni – a comparé 130 familles (de 2 parents), dont 41 familles de pères gays, 40 familles de mères lesbiennes et 49 familles de parents hétérosexuel-le-s.
«Nous avons travaillé avec plus de 70 agences d'adoption dans tout le Royaume-Uni pour trouver des familles», a expliqué Susan Golombok, co-auteure de l'étude et directrice du Centre de recherches sur la famille de l'Université de Cambridge.
«Dans l'ensemble nous avons clairement trouvé plus de similarités que de différences entre les types de familles. Les différences les plus flagrantes concernent les niveaux de symptômes dépressifs chez les parents, qui sont particulièrement bas chez les pères gays, et le fait que l'adoption était le second choix pour de nombreuses familles hétérosexuelles et pour certaines mères lesbiennes, mais le premier pour tous les pères gays à une exception près.»
La première différence peut s'expliquer par le fait que les hommes sont moins touchés par la dépression que les femmes. D'autre part, les couples hétérosexuels et lesbiens ont, pour beaucoup, d'abord eu recours à l'assistance médicale à la procréation (AMP, dite aussi PMA), et un couple gay avait fait appel, sans succès, à une mère porteuse.
L'étude montre aussi que les pères gays semblent interagir plus avec leurs enfants et que ces enfants ont des vies sociales particulièrement riches. Susan Golombok a également commenté:
«Je n'aime pas quand les gens partent du principe que certaines familles, comme les pères gays, seront mauvaises pour les enfants. Les angoisses sur les éventuels effets négatifs sur les enfants placé-e-s auprès de pères gays semblent, d'après notre étude, infondées.»

samedi 2 mars 2013

Source: chine-informations.com



Mariage gay / Chine : des parents demandent que le mariage homosexuel soit légalisé


Plus d'une centaine de parents ayant des enfants homosexuels en Chine ont écrit une lettre ouverte au Congrès national du peuple appelant à la légalisation du mariage homosexuel.Alors que la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) se déroulera mardi 5 mars à Pékin, les parent écrivent « Nous lançons un appel aux députés de l'APN afin qu'ils prennent connaissance de la requête de 120 millions de parents de gays et lesbiennes souhaitant une révision de la loi sur le mariage afin d'accorder des droits aux homosexuels. »Ces parents dont les enfants sont homosexuels ont décidé de faire entendre leur voix depuis le début de l'année grâce aux réseaux sociaux. Ils demandent que le mariage gay soit légalisé, les homosexuels reconnus, afin que cesse la pression quotidienne qu'ils subissent à l'école, au travail, mais aussi par des membres de la famille. Selon eux, l'inégalité juridique priverait leurs enfants d'une vie décente, d'avoir un partenaire auquel ils sont attaché, et de la possibilité d'adopter un enfant.En Chine comme dans de nombreux autres pays, les homosexuels ne sont pas reconnus voire acceptés, et sont souvent victimes de discrimination dans différents domaines tels que l'achat d'appartements, l'héritage ou les soins hospitaliers. C'est ainsi que de nombreux gays et lesbiennes se marient en Chine avec un partenaire du sexe opposé pour cacher leur orientation sexuelle.Les experts pensent que la légalisation du mariage en Chine continentale pourrait être plus facilement mise en place qu'à Hong Kong où les croyances chrétiennes 
exercé une forte influence politique.



Lech Walesa: «Que les homosexuels le fassent entre eux et qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles»

Source: yagg.com




L'ancien président polonais et prix Nobel de la Paix Lech Walesa a estimé que les homos n'avaient pas leur place au parlement sur une chaîne de télé polonaise. Lorsque la journaliste lui a demandé si les parlementaires LGBT devaient être assis «près du mur» du Parlement, parce qu'ils sont un groupe minoritaire, Lech Walesa lui a répondu «Oui, près du mur et même derrière le mur».
La suite est un festival d'homophobie:
«Dans tous les domaines, je leur donne proportionnellement à ce qu'ils représentent (…) Nous respectons la majorité, nous respectons la démocratie. C'est la majorité qui a construit la démocratie et elle appartient à la majorité. Et tout ce que nous avons, c'est qu'une minorité marche sur la tête de la majorité (…) Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d'accord – mais que je tolère et que je comprends – manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants.»
«Je suis de la vieille école et je ne pense pas changer. Je comprends qu'il y ait des gens différents, différentes orientations et qu'ils ont droit à leur identité. Mais qu'ils ne changent pas l'ordre établi depuis des siècles. Je ne veux même pas en entendre parler. Qu'ils le fassent entre eux, et qu'ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles.»