lundi 10 juin 2013

Mariage gay : le maire basque frondeur risque gros .

source: metronews.fr


Le village basque d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) connaissait une vie paisible, à peine troublée par les visites de touristes sur la tombe de Luis Mariano. Mais cela, c'était avant vendredi, jour de l'annonce faite par le maire divers droite de ce village d'à peine plus de 3.000 habitants de son refus de marier les personnes de même sexe à la suite d'une demande formulée oralement par un couple d'hommes à la fin du mois de mai.
Jean-Michel Colo a donc quitté l'anonymat pour la lumière. Des projecteurs qui l'exposent aux critiques comme à d'éventuelles sanctions pour son refus de ne pas appliquer une loi pourtant promulguée le 18 mai dernier. Samedi, Manuel Valls a rappelé que les maires frondeurs s'exposaient à des "sanctions importantes". "Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité. Évidemment s'il y avait rupture d'égalité le procureur serait saisi. Et les élus qui ne respecteraient pas cette égalité, les lois de la République, risquent des sanctions importantes. Donc j'espère que la raison va l'emporter là-bas comme ailleurs", a confié le ministre de l'Intérieur.
"Marier tous les couples n'est pas en option"
"Cette attitude est inacceptable : la République ne tolère aucune exception à l'application de la loi démocratiquement votée", a indiqué de son côté Marc Coatanéa, secrétaire national aux questions de société du Parti socialiste (PS), dans un communiqué publié dimanche. Le PS "rappelle à l'ensemble des maires que leur fonction les oblige à appliquer ou faire appliquer cette même loi". "Certains pensent encore, à l'UMP, pouvoir s'y soustraire : marier tous les couples n'est pas en option. Le Parti socialiste sera particulièrement vigilant sur ce point et dénoncera toutes les discriminations qui pourront être observées", assure le parti.
Jean-Michel Colo devrait prochainement être visé par une plainte pour discrimination, annoncée dans les colonnes de Sud-Ouestpar Alexandre Marcel, président du Comité de défense des homosexuels. L'édile, soutenu par des opposants au mariage pour tous, notamment sur les réseaux sociaux, risquerait alors jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Il pourrait également, selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, être suspendu en Conseil des ministres et même faire l'objet d'une révocation.

jeudi 30 mai 2013

Vincent et Bruno, premier couple homo uni par les liens du mariage au nom de la loi.

Intense moment d’émotion, mercredi 29 mai à Montpellier, où était célébré le premier mariage homosexuel de l'histoire de France. Vincent Autin, 40 ans, et Bruno Boileau, 30 ans, constituent donc le premier couple de même sexe mariés au civil grâce à l'adoption de la loi Taubira. C'est la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, qui a célébré leur union.


C’est un bonheur pour moi d’offrir à tous et à toutes la possibilité de vivre leur amour en toute quiétude », estime Hélène Mandroux, pour qui la nouvelle loi protège des discriminations.
Vincent Autin, 40 ans, et Bruno Boileau, de 10 ans son cadet, se sont dit « oui » devant Madame le maire, à l’issue d’un combat sans relâche pour revendiquer l’égalité des droits pour les homosexuels.

Militant à Montpellier, président de l’Inter-Pride World, Vincent Autin souhaite de toutes ses forces que la France soit un exemple pour les pays qui condamnent et parfois tuent parce qu’on est homosexuel. Le continent africain arrive largement en tête.
Le couple de garçons avait convié 150 journalistes pour dire à la terre entière que « l’amour triomphe sur la haine ». La cérémonie s’est déroulée sans heurts, hormis quelques personnes hostiles au mariage pour tous, qui ont hué les jeunes mariés à la sortie de la mairie.
La France est le quatorzième pays au monde à autoriser le mariage aux homosexuels après les Pays-Bas, c’était en 2001, l’Espagne en 2005, et l’Afrique du Sud en 2006.

mardi 28 mai 2013

Une majorité de Français se prononce contre une abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, dans l'hypothèse où la droite reviendrait au pouvoir, selon un sondage CSA.


A la question «souhaitez-vous que l'opposition de droite abroge la loi accordant aux couples de même sexe le droit de se marier et d'adopter si elle revient au pouvoir?», 52% des Français interrogés répondent «non», dont 37% «pas du tout» et 15% «pas vraiment». Ils sont 35% à le souhaiter, dont 24% «tout à fait» et 11% «plutôt», alors que 13% sont sans opinion, selon un sondage de l'institut CSA pour BFMTV publié ce soir.
Dans le détail, la catégorie des 25-34 est la plus opposée à une abrogation (60%), tandis que celle des 65 ans et plus y est plutôt favorable (43% pour et 42% contre). De même, près des deux tiers (62%) des cadres et professions libérales ne souhaitent pas que la loi soit abrogée, comme la moitié (50%) des ouvriers.62% à l'UMP, 43% à l'UDISans surprise, les sympathisants de gauche se prononcent largement contre une abrogation (84% de non), suivis par ceux du Modem (67%), alors que 60% des sympathisants de droite sont pour (62% à l'UMP et seulement 43% à l'UDI).Ce sondage a été réalisé par Internet les 21 et 22 mai auprès d'un échantillon représentatif de 955 personnes résidant en France âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

mercredi 8 mai 2013

Le mariage gay, un mouvement de plus en plus mondial.

Source: liberation.fr



                                          (Photo Francois Guillot. AFP)


En visite il y a quelques jours à Tokyo en pleine «Rainbow Week», la gay pride japonaise, Boris Dittrich a été frappé par le nombre de pancartes réclamant le mariage pour les personnes de même sexe.
«J’ai demandé pourquoi et ils m’ont répondu +On voit ce qui se passe ailleurs, il est temps de le demander pour le Japon aussi+», raconte à l’AFP ce responsable des questions homosexuelles à l’association Human Rights Watch.
«Le monde est devenu tellement plus petit», dit l’ancien avocat néerlandais militant de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi et transsexuelle), «quand quelque chose se passe quelque part, les autres ailleurs s’en inspirent».
Il y a 12 ans, les Pays-Bas étaient le premier pays à abandonner l’idée que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme s’aimant «jusqu’à ce que la mort les sépare».Depuis, la cause du mariage homosexuel avance. Partout. Et à toute vitesse. Le mois dernier, trois pays, l’Uruguay, la Nouvelle-Zélande et la France, ont légalisé le mariage gay, portant à 14 le nombre de pays qui le reconnaissent.
Aux Etats-Unis, dix Etats et la capitale Washington ont légalisé cette union et la Cour Suprême pourrait prononcer une décision historique en la matière fin juin. Des régions du Mexique et du Brésil l’ont également accepté.
«C’est comme dans un film, quelqu’un se lève au milieu de la foule, puis un autre, puis un autre», dit Renato Sabbadini, cosecrétaire de l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association à Bruxelles.
«Cela me paraît très rapide, même pour moi qui suis complètement dedans», ajoute Rea Carey, directrice générale de la National Gay and Lesbian Task Force de New York, «mais le mouvement a pris des dizaines d’années à être lancé», ajoute-t-elle.
On ne peut pas pour autant parler de révolution mondiale.
Quelque 75 pays, dont la plupart des pays d’Afrique et du Moyen-Orient, considèrent l’homosexualité comme un crime, et se battre pour sa dépénalisation y est le principal objectif des militants LGTB, pas le mariage.
Le Nigeria par exemple projette une loi qui enverrait en prison tout homosexuel voulant se marier. Le Sénat colombien est en train de bloquer une décision de la Cour constitutionnelle qui permettrait l’union de même sexe.

mardi 7 mai 2013

Source: citégay.com



Moins de deux jours après sa nomination en tant que secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances du nouveau gouvernement italien, Michaela Biancofiore, députée PDL, s'est vue retirer son portefeuille (italie, biancofiore, homophobe, renvoi, chances)
Le 3 Mai 2013 la nouvelle de la nomination au poste de secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances de la députée berlusconienne Michaela Biancofiore, connue pour avoir pris position à de nombreuses reprises contre les droits des personnes LGBT, a fait bondir d'indignation la communauté homosexuelle italienne et créé un véritable tollé.
La politicienne de 43 ans avait ainsi choqué en Janvier 2013, en estimant lors d'une interview que les unions homosexuelles n'étaient''certainement pas une priorité pour les Italiens'', que les homosexuel(le)s naissaient ''malheureusement avec une nature différente, qui entre autres ne favorise pas une vie facile'', qu'ils ne sont pas aptes à adopter des enfants car ''habituellement, comme Elton John, les pères homosexuels sont des gens excentriques, ce qui fait que les enfants ne peuvent pas bien se développer'' ou encore que les personnes trans et celles qui''couchent avec des trans ont de sérieux problèmes de positionnement sexuel'' ajoutant comprendre ''les trans qui veulent se faire opérer'', mais je ne pas comprendre ''pourquoi on devrait consentir au mariage entre hommes''.
Dès la nomination de Michaela Biancofiore à l'Egalité des Chances, Flavio Romani, président de l'association LGBT la plus conséquente d'Italie Arcigay, appuyé par Sergio Lo Giudice, sénateur(Parti Démocrate) ex président de l'association, s'était insurgé:''Franchement nous ne comprenons pas la pertinence de la nomination comme secrétaire d'Etat à l'égalité des chances d'une telle proselyte de l'homo-transphobie, non seulement berlusconienne de fer, mais aussi férocement opposée au mariage homosexuel, hostile aux personnes trans et à leurs affections qui entraînent des problématiques...'' Enrico Oliari, président d'une autre association appelée GayLib n'y est quant à lui pas allé par quatre chemins, estimant que la situation revenait à : ''donner le Prix Nobel de la Paix à Kim Jong-Un''.
Accusée de toutes part, Mme Biancofiore s'est bien entendu défendue d'être homophobe, évoquant une déformation de ses propos par les médias: ''Être l'objet d'une discrimination antérieure, injustifiée, fondée sur des prétendues déclarations hors contexte et mal interprétées, est certainement la meilleure façon de commencer à m'occuper, en tant que secrétaire d'Etat, de l'Egalité des chances''

vendredi 3 mai 2013



Source: www.nostalgiereunion.com



Alors que le débat fait encore rage autour du mariage pour tous, c'est un Réunionnais de l'étranger qui vient apporter son témoignage. Franck Marchis est homosexuel, marié et père adoptif de deux garçons. Il vit en famille à San Francisco où il mène une brillante carrière scientifique. Il nous livre sa propre expérience.
Franck Marchis, une fois n'est pas coutume, nous ne vous avons pas contacté pour vos travaux scientifiques mais pour vous interroger sur votre vie privée. Quelle est précisément votre situation ?
Alors je suis marié depuis 2005 avec Jindra, qui est thèque. On s'est marié d'abord au Canada puis plus récemment en 2008 en Californie où on vit aujourd'hui. On fait partie des 18 000 couples de même sexe mariés dans cet état qui a depuis arrêté ces mariages. La situation est un peu bizarre parce que la loi a changé mais la cour de Californie a maintenu la légalité de ces mariages. D'ailleurs il y a beaucoup de recours en ce moment pour faire autoriser de nouveau les mariages de couples homosexuels.
Cela vous donne-t-il exactement les mêmes droits que les couples hétérosexuels ?
Le mariage nous donne les mêmes droits à l'intérieur de l'état de Californie mais pas au niveau fédéral. Par exemple, je paie mes impôts fédéraux comme un célibataire. L'Etat fédéral ne reconnaît pas encore les couples homosexuels.Mais le président Obama a clairement donné son soutien à ce changement durant sa campagne donc il est possible que la loi change bientôt.
Parmi les droits que vous avez obtenu en vos mariant, il y a, on l'imagine, le droit à l'adoption.
Non, alors c'est un peu bizarre en Californie parce que n'importe qui peut adopter. Homme, femme, marié, non marié, homo, hétéro, peu importe. Il y a une loi égalitaire qui interdit toute discrimination sur l'adoption*. Il y a beaucoup d'enfants adoptés ici notamment parce qu'il y a la volonté de casser le cercle infernal des enfants maltraités qui eux même maltraitent leurs enfants etc...

Vous avez donc pu adopter, avant même de vous marier ?
Oui on a adopté deux petits garçons à l'âge de 4 mois et qui ont maintenant 7 ans. Ils sont nés ici à 10 kilomètres de San Francisco. Et c'est tellement commun maintenant que tout est adapté, les écoles par exemple. Sur les formulaires, on ne demande plus les noms du père et de la mère, on demande parent A et parent B. Pareil sur les certificats de naissance. 
Si l'école est adaptée, les regards que l'on porte sur vous le sont-ils aussi lorsque vous vous promenez en famille par exemple ?
Ça c'est extraordinaire parce que quand on a commencé le processus d'adoption, ça me faisait flipper, je pensais que ça allait être un problème. Et finalement pas du tout. Les gens ont beaucoup de fantasmes sur l'adoption par les homosexuels, en particulier des hommes. Il y a toujours l'idée du lien entre l'homosexualité et la pédophilie etc... Mais en fait, quand ces gens voient des couples homosexuels, ils s'aperçoivent qu'on a les mêmes problèmes qu'eux, les mêmes interrogations. ça ne change rien. Nous par exemple, nos enfants nous demandent de temps en temps des nouvelles de leur mère. On leur en donne, ils ont des contacts avec elle, quelques photos de temps en temps et puis voilà, tout se passe bien. L'argument ici pour l'adoption par des couples homosexuels : c'est il vaut mieux avoir des parents que pas de parents, grandir dans une maison dont tu fais partie, dans laquelle on te considère, plutôt que dans une maison où tu sera toujours un enfant de deuxième zone. 

Guaino : la loi sur le mariage homosexuel "n'est pas légitime"

Source: le Point.fr




Henri Guaino (UMP) a assuré vendredi que la loi ouvrant le mariage aux homosexuels, adoptée définitivement par le Parlement, "n'(était) pas légitime". Sur RTL, le député des Yvelines a affirmé qu'il "continu(ait) de ne pas trouver légitime" cette réforme. Le Parlement "est légitime pour changer le taux de TVA, l'âge de la retraite, pour énormément de choses". Mais là, "c'est d'une nature très différente des autres", a argumenté Henri Guaino.
"Si vous voulez donner le droit de vote aux étrangers aux élections municipales, vous n'allez pas pouvoir le faire comme une loi ordinaire. Eh bien là, c'est pareil", a poursuivi l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. "Vous ne changez pas la civilisation comme vous changez de taux de TVA. C'est une espèce de coup de force, un abus de pouvoir", selon Henri Guaino. "Ce quinquennat commence par une capacité invraisemblable à abîmer les institutions. On passe en force sur tout, on fait des abus de pouvoir, on laisse les institutions dériver", a encore accusé l'élu des Yvelines. "Or, c'est tout ce qui nous reste."

jeudi 25 avril 2013

Mariage gay: Harlem Désir appelle l'UMP à renoncer à la manifestation anti du 26 mai.

Source: huffingtonpost.fr 


MARIAGE GAY - Harlem Désir a appelé mercredi l'UMP à "renoncer à son appel" à la manifestation du 26 mai pour dénoncer la loi, adoptée mardi à l'Assemblée nationale, sur le mariage et l'adoption pour les couples homos, soulignant qu'il fallait "maintenant respecter la loi de la République".
"Je demande solennellement à la droite de renoncer à son appel à manifester le 26 mai (...) Je demande à l'UMP à renoncer à son appel à cette manifestation", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste. Il a dénoncé les "débordements et les violences inacceptables, les agressions contre des journalistes, contre les forces de l'ordre", survenus mardi soir dans les rues de Paris après le vote de la loi sur le mariage pour les couples homosexuels par les députés.
"Cela ne peut pas continuer", a-t-il ajouté. "Il faut maintenant respecter la loi de la République, le vote du Parlement. Rien ne justifie que des débordements se poursuivent, qu'une mise en cause de l'état de droit, de la souveraineté du Parlement, puisse donner lieu à de nouveaux actes de violences, d'agressions, de déprédations. La droite doit donc maintenant avoir une attitude responsable", a encore déclaré Harlem Désir.
Le premier secrétaire du PS s'exprimait à son arrivée à un "Atelier du changement" à Evry, dans l'Essonne, où 100 à 200 personnes étaient rassemblées pour débattre et discuter. Il s'agit du quatrième forum de ce type, après Brest, Marmande et Grenoble.

jeudi 11 avril 2013

L'Uruguay autorise le mariage homosexuel.

Source: yagg.com 





Le Parlement uruguayen a approuvé mercredi 10 avril une loi autorisant le mariage homosexuel. Il devient le deuxième pays à majorité catholique d'Amérique latine à se prononcer en faveur de l'union de personnes de même sexe.
Par 71 voix sur les 92 membres de la chambre basse, les députés ont approuvé le texte qui avait été voté à une large majorité par le Sénat la semaine passée. Le président José Mujica devrait promulguer le texte.
L'Uruguay est le 12e pays à adopter une loi autorisant le mariage pour tous, le deuxième d'Amérique du Sud après l'Argentine et le troisième sur le continent américain, avec le Canada.
Le mariage homosexuel est autorisé à Mexico ainsi que dans certaines régions duBrésil.

jeudi 14 mars 2013

Pas de Champs-Elysées pour les anti-mariage pour tous.

Souce: Têtu.com



La préfecture de police de Paris (PP) et les opposants au mariage homosexuel, qui souhaitaient manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, ce qui leur a été refusé, ne sont toujours pas tombés d'accord sur un autre lieu de rassemblement.

La préfecture de police de Paris (PP) et les opposants au mariage des couples homosexuels dont Frigide barjot (photo), qui souhaitaient manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, ce qui leur a été refusé, ne sont toujours pas tombés d'accord sur un autre lieu de rassemblement.
La PP a expliqué dans un communiqué avoir prévenu les organisateurs dès le 22 février, soit deux jours après avoir reçu la demande de manifestation, de «l'impossibilité pour des raison impérieuses d'ordre public, de se rassembler» sur les Champs-Elysées et à la place de la Concorde comme le souhaitaient les organisateurs.
Plan vigipirate
Selon la PP, «la proximité géographique de plusieurs institutions sensibles» combinée au plan vigipirate «rouge renforcé» exclut «la tenue de toute manifestation revendicative» dans cette zone.
Lors de la dernière réunion, mardi, les organisateurs ont de nouveau fait savoir à la PP qu'ils n'étaient pas d'accord avec les parcours alternatifs proposés et qu'ils maintenaient leur «appel initial» à se rassembler sur les Champs-Elysées, «ce qui ne peut être accepté», selon la PP. Tout en expliquant rester «ouverte au dialogue», elle a toutefois prévenu très clairement que les participants «ne pourront pas», quoi qu'il arrive «emprunter un itinéraire passant par les Champs-Elysées.»

Malgré plusieurs réunions depuis entre les représentants du collectif du «Mariage pour tous» et la PP, n'ont pas permis de faire évoluer la situation.
Autre parcours refusé
«Oui c'est vrai nous ne sommes pas d'accord», a confirmé à l'AFP Frigide Barjot, porte-parole du collectif contre le mariage pour tous. «Mais nous avons proposé dans un esprit de conciliation, en tenant compte de leurs observations et des difficultés à manifester près des lieux de pouvoir, d'autres parcours. Nous avons notamment proposé de bifurquer sur les Invalides à hauteur du Grand Palais. Ce qui n'a pas été accepté. Mais nous allons continuer à dialoguer», a-t-elle assuré.

vendredi 8 mars 2013

Selon une étude britannique, les couples gays font de bons parents.

Source: Yagg.com



Au Royaume-Uni, près de 4000 enfants auraient besoin d'être adopté-e-s tous les ans, auquel-le-s il faut ajouter environ 9000 enfants en recherche d'un foyer d'accueil. Les couples de même sexe peuvent adopter depuis 2005, mais ils ne représentent qu'un très faible pourcentage de familles adoptantes. Pendant une semaine (du 4 au 10 mars), New Family Social, un réseau d'adoptant-e-s et d'accueillant-e-s, organise la LGBT adoption and fostering week, une série d'événements dans tout le pays pour sensibiliser à l'homoparentalité. Le message est simple: le pays manque de parents, les personnes LGBT sont dans une position idéale pour offrir à un enfant (ou à plusieurs enfants) un foyer stable et aimant.
C'est dans ce contexte que la British Association of Adoption and Fostering (BAAF) vient de publier une étude réalisée par des chercheuses et chercheurs du Centre de recherches sur la famille de l'Université de Cambridge auprès de familles adoptives. Alors que la plupart des études sur l'homoparentalité portent sur des enfants né-e-s de relations hétérosexuelles antérieures ou se limitent aux mères lesbiennes, celle-ci – la première de ce type au Royaume-Uni – a comparé 130 familles (de 2 parents), dont 41 familles de pères gays, 40 familles de mères lesbiennes et 49 familles de parents hétérosexuel-le-s.
«Nous avons travaillé avec plus de 70 agences d'adoption dans tout le Royaume-Uni pour trouver des familles», a expliqué Susan Golombok, co-auteure de l'étude et directrice du Centre de recherches sur la famille de l'Université de Cambridge.
«Dans l'ensemble nous avons clairement trouvé plus de similarités que de différences entre les types de familles. Les différences les plus flagrantes concernent les niveaux de symptômes dépressifs chez les parents, qui sont particulièrement bas chez les pères gays, et le fait que l'adoption était le second choix pour de nombreuses familles hétérosexuelles et pour certaines mères lesbiennes, mais le premier pour tous les pères gays à une exception près.»
La première différence peut s'expliquer par le fait que les hommes sont moins touchés par la dépression que les femmes. D'autre part, les couples hétérosexuels et lesbiens ont, pour beaucoup, d'abord eu recours à l'assistance médicale à la procréation (AMP, dite aussi PMA), et un couple gay avait fait appel, sans succès, à une mère porteuse.
L'étude montre aussi que les pères gays semblent interagir plus avec leurs enfants et que ces enfants ont des vies sociales particulièrement riches. Susan Golombok a également commenté:
«Je n'aime pas quand les gens partent du principe que certaines familles, comme les pères gays, seront mauvaises pour les enfants. Les angoisses sur les éventuels effets négatifs sur les enfants placé-e-s auprès de pères gays semblent, d'après notre étude, infondées.»

samedi 2 mars 2013

Source: chine-informations.com



Mariage gay / Chine : des parents demandent que le mariage homosexuel soit légalisé


Plus d'une centaine de parents ayant des enfants homosexuels en Chine ont écrit une lettre ouverte au Congrès national du peuple appelant à la légalisation du mariage homosexuel.Alors que la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) se déroulera mardi 5 mars à Pékin, les parent écrivent « Nous lançons un appel aux députés de l'APN afin qu'ils prennent connaissance de la requête de 120 millions de parents de gays et lesbiennes souhaitant une révision de la loi sur le mariage afin d'accorder des droits aux homosexuels. »Ces parents dont les enfants sont homosexuels ont décidé de faire entendre leur voix depuis le début de l'année grâce aux réseaux sociaux. Ils demandent que le mariage gay soit légalisé, les homosexuels reconnus, afin que cesse la pression quotidienne qu'ils subissent à l'école, au travail, mais aussi par des membres de la famille. Selon eux, l'inégalité juridique priverait leurs enfants d'une vie décente, d'avoir un partenaire auquel ils sont attaché, et de la possibilité d'adopter un enfant.En Chine comme dans de nombreux autres pays, les homosexuels ne sont pas reconnus voire acceptés, et sont souvent victimes de discrimination dans différents domaines tels que l'achat d'appartements, l'héritage ou les soins hospitaliers. C'est ainsi que de nombreux gays et lesbiennes se marient en Chine avec un partenaire du sexe opposé pour cacher leur orientation sexuelle.Les experts pensent que la légalisation du mariage en Chine continentale pourrait être plus facilement mise en place qu'à Hong Kong où les croyances chrétiennes 
exercé une forte influence politique.



Lech Walesa: «Que les homosexuels le fassent entre eux et qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles»

Source: yagg.com




L'ancien président polonais et prix Nobel de la Paix Lech Walesa a estimé que les homos n'avaient pas leur place au parlement sur une chaîne de télé polonaise. Lorsque la journaliste lui a demandé si les parlementaires LGBT devaient être assis «près du mur» du Parlement, parce qu'ils sont un groupe minoritaire, Lech Walesa lui a répondu «Oui, près du mur et même derrière le mur».
La suite est un festival d'homophobie:
«Dans tous les domaines, je leur donne proportionnellement à ce qu'ils représentent (…) Nous respectons la majorité, nous respectons la démocratie. C'est la majorité qui a construit la démocratie et elle appartient à la majorité. Et tout ce que nous avons, c'est qu'une minorité marche sur la tête de la majorité (…) Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d'accord – mais que je tolère et que je comprends – manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants.»
«Je suis de la vieille école et je ne pense pas changer. Je comprends qu'il y ait des gens différents, différentes orientations et qu'ils ont droit à leur identité. Mais qu'ils ne changent pas l'ordre établi depuis des siècles. Je ne veux même pas en entendre parler. Qu'ils le fassent entre eux, et qu'ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles.»

dimanche 24 février 2013

«Les Invisibles» de Sébastien Lifschitz César du meilleur documentaire

Source yagg.com 



À côté du grand vainqueur de la 38e cérémonie des Césars, Amour de Michael Haneke, le César du meilleur documentaire est venu très justement récompenser Les Invisibles, de Sébastien Lifschitz.
Une galerie de portraits, drôles et émouvants, d'hommes et de femmes homosexuel-le-s âgé-e-s.
Lors de l'avant-première Yagg des Invisibles, en novembre dernier, Sébastien Lifschitz avait résumé ainsi le propos de son formidable documentaire: «Qu'est-ce que c'est que de vieillir et qu'est-ce que c'est que de vieillir quand on est homosexuel?»
C'est une des grandes forces du film que de nous laisser avec une image revigorante de la vieillesse, grâce à des témoignages à la fois drôles et émouvants.
Lors de la cérémonie, Lifschitz a cité la déclaration des Droits de l'Homme de 1789: «Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits», pour expliquer qu'elle n'avait pas pris une ride. Une façon subtile de s'inscrire dans le débat actuel sur l'égalité des droits à travers le mariage pour tous.
Izia Higelin a reçu le César du meilleur espoir féminin pour Mauvaise fille de Patrick Mille et le très impressionnant Matthias Schoenaerts celui du meilleur espoir masculin pour son rôle dans De rouille et d'os, de Jacques Audiard.


vendredi 22 février 2013

L'agence Opluriel à un tout nouveau site internet.

www.aupluriel.com



La démission du pape serait liée à une enquête sur des évêques gays..

Source: rue89



La démission du pape Benoît XVI pourrait être liée à la découverte d’un réseau d’évêques gays au Vatican, rapporte le quotidien italien La Repubblica, relayé par le Guardian.

Le porte-parole du Vatican a refusé de confirmer ou d’infirmer les informations du journal italien.

Selon le journal, la démission du 17 janvier coïnciderait avec l’arrivée d’un dossier de « deux volumes de près de 300 pages – liés de rouge », compilé par trois cardinaux chargés d’examiner l’affaire dite « Vatileak ».
Les cardinaux y décriraient des factions existantes au sein du Vatican. L’une d’elles unirait des membres « unis par leurs orientations sexuelles ». Certains de ces évêques auraient fait l’objet de chantage de la part de personnes extérieures au Vatican, écrit La Repubblica.
Selon le quotidien, le dossier a été placé en sécurité pour être remis au successeur de Benoît XVI après son élection.

jeudi 21 février 2013

Mariage gay éxaminé au Sénat le 4 avril et pas le 2 avril.




Le projet de loi sur le mariage homosexuel sera finalement examiné à partir du 4 avril par le Sénat, a-t-on appris aujourd'hui à l'issue de la conférence des présidents chargée de fixer l'ordre du jour de la Haute Assemblée.

Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait annoncé précédemment la date du 2 avril, tout en précisant qu'elle serait "sous réserve de l'accord de la conférence des présidents".Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait annoncé précédemment la date du 2 avril, tout en précisant qu'elle serait "sous réserve de l'accord de la conférence des présidents".



mercredi 13 février 2013

Le projet de loi du "mariage pour tous" adopté en conseil des ministres

Source le www.lemonde.fr




Le gouvernement socialiste français emboîte le pas à onze autres pays, dont la Belgique, le Canada et l'Espagne, et passe outre aux oppositions de la droite et des Eglises en présentant mercredi 7 novembre son projet de loi sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. Ce dernier a désormais franchi l'étape du conseil des ministres, ce qui ouvre le chemin vers son examen par le Parlement à partir du mois de janvier.

Mardi, Mme Bertinotti avait accusé l'UMP de "dire n'importe quoi" et d'"alimenter les fantasmes". "Attendez de voir le projet de loi avant d'avancer des choses totalement fausses comme l'idée du 'parent un' ou du 'parent deux'", avait lancé Dominique Bertinotti. L'ancien premier ministre François Fillon a annoncé que si le texte était voté, l'opposition le remettrait en cause en cas d'alternance, et des maires font campagne pour être dispensés de célébrer les mariages homosexuels.

Pendant le conseil, François Hollande a jugé que la loi représentait "un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société", a ensuite relaté la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Jugeant le débat autour de ce texte "légitime", le président a souhaité aussi qu'il soit "maîtrisé" et"respectueux des opinions comme des croyances" en laissant "la place à une large concertation", a-t-elle précisé.
Le texte instaure le "mariage pour tous" quelle que soit l'orientation sexuelle et ouvre également le droit à l'adoption aux couples mariés homosexuels. Cette mesure est la plus critiquée par les opposants au projet qui dénoncent la "fiction"d'un couple parental où n'existeraient plus un père et une mère mais deux personnes du même sexe que rien ne distinguerait aux yeux des enfants sinon par un numéro d'ordre
.
Le projet de loi, au grand dam des associations de défense des homosexuels, ne prévoit pas l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, ou les questions de filiation, renvoyées par le gouvernement à une future loi sur la famille. Les députés socialistes ont déjà promis un amendement sur la PMA. "Vous savez, c'est une revendication très normative,pouvoir faire famille, entrer dans un cadre juridique, ça n'a rien d'une destruction mais, au contraire, c'est une sécurisation juridique, une protection", a fait valoir Dominique Bertinotti, ministre de la famille, pour qui ce projet de loi est "une première marche".



mercredi 9 janvier 2013

Angoulême au coeur de la mobilisation pour le mariage gay en Poitou-Charentes


Photo d'illustration LUIS ACOSTA

“Homos, hétéros, tous égaux”. C’est sous cette bannière que le Collectif régional L’Égalité Ni + Ni -, les associations Adheos (Saintes), En tous genres (Poitiers) et Aides appellent à manifester en faveur du mariage pour tous le samedi 19 janvier à Angoulême. La manifestation partira de la gare à 14h. 
Une manifestation régionale. “Parce qu’Angoulême est le point noir de la région, avec des réseaux conservateurs très structurés”, souligne Frédéric Hay, le président d’Adheos, le centre gay et lesbien de Charente-Maritime. 
Créé le mois dernier à l’initiative d’Angoumoisins, rassemblant notamment la CGT et Femmes Solidaires, le Collectif Ni+ Ni- réclame les mêmes droits pour  l’accès au mariage, l’adoption et la procréation.
Retrouver le collectif NI+NI sur Facebook. http://www.facebook.com/groups/egalite.ni.plus.ni.moins/517972824902912/?notif_t=group_activity

«Le 13 janvier, c’est la haine qui sera dans la rue»


Source yagg.com

Non, nous – les homo- et bisexuel-le-s – ne sommes pas irresponsables. Oui, nous – les homo- et bisexuel-le-s – avons des enfants. Parce que nous estimons qu'un enfant a surtout besoin de l'amour de son/ses parent(s), qu'il en ait un, deux, trois ou plus, que ce soit volontaire ou un hasard de la vie. Parce que quand on est en couple (et même parfois quand on est célibataire), il arrive souvent – mais pas toujours – que l'on ait envie de prolonger son amour en donnant la vie. Oui, bien sûr, le désir d'enfant est un désir égoïste. Qui, aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, un monde où il est de plus en plus difficile d'être heureux/se, de trouver un travail que l'on aime (un travail tout court), de vivre une vie décente, qui peut prétendre faire un enfant pour le bien de celui-ci? Les plus optimistes diront éventuellement qu'ils/elles font des enfants pour qu'ils/elles sauvent le monde, le rendent meilleur, mais dans la majorité des cas, dans les pays en tout cas où la contraception est accessible, on fait un enfant parce qu'on en a envie. Et ce n'est pas une honte, c'est de l'amour. Que l'on soit homo, bi ou hétéro ne change rien à l'affaire. Prétendre le contraire, c'est (se) mentir.
Le 13 janvier aura lieu la 2e manifestation dite «manif pour tous». Les participant-e-s prétendent y défendre la famille et le Code civil contre les attaques que leur font subir les couples de même sexe. Vouloir avoir le droit de se marier, quand on est 2 hommes ou 2 femmes, ce serait mettre la famille en péril. J'aurais tendance à penser que ce serait plutôt vouloir renforcer l'institution du mariage, mais il faut croire que non. Les participant-e-s à la manifestation du 13 janvier disent aussi lutter contre l'homophobie. Ils/elles le croient sans doute mais ils/elles se trompent: la première cause de l'homophobie, c'est l'inégalité entre homos et hétéros dans la société. Considérer une catégorie de personnes comme n'étant pas égale au reste de la société, considérer qu'elle n'a pas la même valeur, c'est de la discrimination. Le gouvernement a beau tenter de ménager la chèvre et le chou en expliquant qu'on a le droit d'être contre l'égalité des droits, que l'on peut y être opposé-e sans être homophobe, il joue sur les mots.
Quand on est contre l'égalité entre homme et femme, on est sexiste. Comme on est contre l'égalité entre noirs et blancs, on est raciste. Quand on est contre l'égalité entre homos et hétéros, on est homophobe. C'est aussi simple que cela.
Les organisateurs/trices de la «manif pour tous» essaient aussi de faire croire qu'y participeront des personnes de gauche comme de droite. Quand on est de gauche, on n'est pas contre l'égalité. Quand on est de gauche, on n'est pas contre la solidarité. Quand on est de gauche, on ne défile pas contre les droits humains. Quand on est de gauche, on ne marche pas contre l'amour. Quand on est de gauche, on ne se bat pas pour laisser des enfants sans protection juridique. Quand on est de gauche et qu'on a des doutes sur ces questions, on s'abstient.
Quand on marche contre l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, on n'est pas de gauche.
La droite manifeste rarement. On le sait, ce n'est pas «dans sa culture». Mais lorsqu'elle appelle à descendre dans la rue – peut-être justement parce qu'elle le fait peu –, elle mobilise en masse. On l'a vu avec l'école libre en 1984, avec le pacs en 1999. On le verra encore le 13 janvier sans doute. La droite, qui estimait qu'il n'était pas nécessaire de manifester – sa colère, sa crainte, son indignation – lorsque Jean-Marie Le Pen s'est retrouvé au second tour d'une élection présidentielle, cette droite nous trouve dangereux/ses au point d'appeler à manifester contre nous. Avec le Front national. La droite, l'extrême droite et les représentant-e-s des religions se sont trouvé un ennemi commun: nous.
Ne vous y trompez pas: le 13 janvier, c'est la haine qui sera dans la rue.